Coronavirus et Sa Chine

Le vent souffle toujours mal du côté de la Chine. Alors que leurs compatriotes se tordent à mourir pour raison de Coronavirus, trois Chinois, en mission au Bénin depuis sept (7) mois, ont voulu aller prendre un bol d'air dans les entre-cuisses de Ganvié. Alors que le plus mince d'entre eux voulait profiter de la beauté de ce lac, l'embarcadère construit avec la ressource du pays, le bois, avala ses deux jambes. Par la grâce de Dieu, ses fesses ont pu s'accrocher à un autre bois dont la date de sa mort serait pour bientôt. Presque tous les bois de cet embarcadère sont déjà morts. Les pose-mains ressemblent aux seins d'une somptueugénaire ou aux testicules d'un boeuf mâle entrain de bouger entre ses pattes. Les escaliers conduisant aux pirogues et barques sont comme des édentées de l'ancienne Afrique et flottent sur l'eau comme un homme attaqué par les chics aux orteils dansant le "Tipenti". Afin d'éviter que cet embarcadère ne commence par avaler les fils du Bénin, un appel est lancé au gouvernement pour qu'il vienne tuer ce grand danger.