econoL'ÉCONOMIE BÉNINOISE

Les questions soulevées par l'Honorable Député Nestor NOUTAÏ au sujet de la Zone Industrielle de Glo Djigbé-Ze (GDIZ) à Tangbo, commune de Zè, ont enfin reçu des réponses satisfaisantes du Gouvernement. Cette zone industrielle émerge comme un pilier économique majeur au Bénin et suscite un vif intérêt. *Orientations et Structuration de la GDIZ* La GDIZ se démarque en tant que zone intégrée, centrée sur la création de chaînes de valeur dynamiques, depuis l'approvisionnement en matières premières jusqu'à l'exportation des produits finis. Son évolution est planifiée en trois phases, combinant zones industrielles, logistiques, résidentielles et commerciales, favorisant une harmonie entre vie professionnelle et quotidienne. Actuellement, la première phase de 400 hectares est opérationnelle, hébergeant diverses administrations et industries, avec des projets ambitieux pour l'avenir. *Impact Économique et Création d'Emplois* La GDIZ a déjà largement contribué à l'économie, attirant 36 investisseurs et générant environ 5300 emplois, particulièrement dans le textile, la transformation du soja et de la noix de cajou, ainsi que dans la fabrication d'emballages. Pour garantir un accès équitable à ces opportunités, SIPI-BENIN s'associe à l'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) via le dispositif novateur Azoli. *Diversité des Secteurs Impactés* Les secteurs concernés sont variés, allant de la transformation agricole au textile, en passant par l'industrie pharmaceutique, l'emballage, la céramique, et bien d'autres. Ces activités multiples contribuent à la diversification économique du pays. *Investissements et Perspectives Futures* Les investissements directs étrangers (IDE) s'élèvent à 257,584 milliards de francs CFA, démontrant un intérêt croissant pour la GDIZ. Les projections à venir sont prometteuses, avec une augmentation anticipée du PIB béninois et des exportations, ainsi qu'une croissance manufacturière de 500% dans les dix prochaines années. *Impact Social et Préoccupations Communautaires* Outre l'aspect économique, l'Honorable Nestor NOUTAÏ a évoqué des enjeux essentiels pour la communauté. Il a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour son initiative, tout en appelant à une accélération dans l'installation des unités pour renforcer les opportunités d'emploi. Il a également insisté sur la sécurité, réclamant l'implantation de commissariats dans les arrondissements de Tangbo et Djigbé pour assurer un environnement sûr. De plus, il a souligné l'intégration des jeunes de la région dans les processus de recrutement et autres initiatives sociocommunautaires. La GDIZ se positionne ainsi non seulement comme un moteur économique, mais également comme un acteur engagé dans le développement et le bien-être de la communauté locale. reponses-aux-questions-des-deputes-sur-la-gdiz-231213-202032.pdf (605.58 Ko)

Tout est parti d'une citation de l'honorable Rachidi GBADAMASSI. En effet, il y a de cela quelques jours, le député de la huitième législature en République du Bénin s'est fait prendre à ses propres mots. Voulant plus ou moins plaire et peut-être se montrer compatissant au côté du peuple, il dit ceci: "Nous avons faim, mais nous sommes heureux". Une fierté sans précédente dans la famine en République du Bénin. Cette fierté anormale serait dégoûtante et ne serait pas du tout du goût de tout le monde. Encore moins des internautes béninois qui ont pris sur eux la peine de très bien critiquer cette citation. La Banque Mondiale n'est pas restée indifférente à cette citation. Voulant justifier la malheureuse contradiction des propos du cavalier de Parakou, un internaute, membre actif du groupe YÉHOUTOTCHÉ est allé ressusciter une publication de la Banque Mondiale. Selon cette publication, "Une population instruite, en bonne santé et bien nourrie rapporte davantage à l'économie que la seule construction des routes et ponts". Cette publication, bien que vieillissante d'un an, a encore toute sa valeur dans "un Bénin affamé et heureux". S'il n'est toujours pas un crime de profiter de la liberté d'expression, ce serait alors l'heure de se permettre une analyse comparée de cette publication de la Banque Mondiale en rapport avec le Bénin. "Une population instruite": Celui qui parle d'instruire parle de compétences. Une population instruite inclurait sans doute un peuple compétent, autrement dit, une population à rendement intellectuel équilibré, qui passe sans rachats avec des notes mortelles milles fois en dessous de la moyenne. "Une population bien nourrie": C'est une population qui n'a pas faim et qui est heureuse, une population qui mange effectivement au moins les trois repas par jour sans avoir peur du lendemain. "Une population en bonne santé": il s'agit d'un peuple qui n'a aucun souci de santé ou du moins disposant des équipements de sécurité sanitaire. *LE BÉNIN SERAIT-IL À CÔTÉ DE LA PLAQUE ?* Il y a de cela quelques années, il a été confirmé par qui de droit que le Bénin est un désert de compétences, donc moins instruit. Pas plus tard que moins de deux semaines, l'honorable chevalier a confirmé que la faim a trouvé son grand refuge dans un pays heureux banalisant qu'un ventre affamé n'a point d'oreilles. Étant donné que celui qui a faim pourrait à la longue être affecté par une maladie quelconque, le Bénin aurait-il une économie menacée ? Si effectivement ces trois piliers cités par la Banque Mondiale sont les preuves d'une économie croissante d'un Pays, l'économie du Bénin serait sans doute menacée ou aurait un futur catastrophique: les constructions des routes vont bon train, les passages en classe supérieure sans une moyenne approximative à la normale au primaire (01/20, 02/20....) sans même savoir écrire et lire est la mode. La question est de savoir ce qui pourrait rapporter à l'économie Béninoise si la base est déjà si souffrante.